Quel que soit l’âge de votre couple, de votre relation engagée, que vous soyez dans une relation récente ou plus avancée, que votre couple soit en crise ou désireux de sortir d’une routine…
Si vous souhaitez :
Retrouver l’élan des débuts de votre amour
Comprendre le sens et l’intelligence à l’origine de votre rencontre Sortir de la lutte de pouvoir, des conflits destructeurs…
Apprendre à communiquer avec respect, sans crier ni vous taire… Retrouver une sexualité vivante…
La thérapie est faite pour vous ! Et je vous propose de travailler sur deux axes majeurs :
• La thérapie relationnelle • La thérapie existentielle
QU’EST-CE QUE LA THERAPIE RELATIONNELLE?
La Thérapie Relationnelle s’appuie sur une vision originale des relations interpersonnelles la relation est la thérapie. Les difficultés et les conflits sont considérés comme le cadeau de la relation engagée, une invitation à un processus de croissance et de changement par le développement d’une qualité de conscience et de présence dans la relation.
Dès l’enfance nous avons tous été blessés dans le lien (le plus souvent inconsciemment, les parents ayant fait de leur mieux!). Face à ces « blessures » de l’enfance, nous avons développé des programmes d’adaptation, de survie, qui vont se manifester dès que la relation de couple va devenir insécure: agresser, juger, fuir, critiquer, bouder, manipuler, se soumettre, poursuivre, s’isoler, etc.
Ce sont ces réactions qui vont entrainer conflits, incompréhensions et souffrances… La relation cesse d’être un lieu de croissance, de joie et de développement. Et notre partenaire va être le mieux à même d’appuyer là où ça fait mal et de réactiver ces programmes, qui à leur tour vont le faire réagir, la relation devient un cauchemar.
La bonne nouvelle, c’est que derrière la rencontre amoureuse se cache un désir inconscient : guérir les blessures de l’enfance et retrouver notre entièreté au travers d’un nouveau lien. Et…notre partenaire est la personne idéale pour nous y aider !
Le projet de la Thérapie Relationnelle est d’aider les couples à transformer ces programmes d’adaptation qui datent de l’enfance, en conscience et en chemin de croissance relationnelle à soi et à l’autre. Tomber amoureux, ça se fait tout seul … Le rester est un choix conscient, un magnifique chemin à deux.
LES MOYENS DE LA THERAPIE
Elle fournit des outils relationnels sous forme de pratiques, d’exercices spécifiques, d’enseignements théoriques, qui pourront très rapidement être utilisés dans le quotidien. Les partenaires deviennent eux-mêmes les bâtisseurs et les guérisseurs de leur relation. Leur travail se fonde sur une décision commune, un engagement à deux d’évoluer ensemble de façon constructive.
Grâce à l’apprentissage du dialogue intentionnel, les couples expérimentent que c’est avant tout la Relation, en tant que présence mutuelle, qui opère des transformations, qui guérit. Plutôt que réactive, la relation devient active, intentionnelle et créatrice. Et c’est cela seul qui permettra de passer du conflit à la connexion, et de la connexion à la réparation.
Les couples découvrent en séances ce qui les fait souffrir et les divise, comme aussi ce qui les réunit de façon vivante, aimante et créative.
Lorsque chaque partenaire peut commencer à se sentir vu, entendu, rejoint, compris dans ce qui le touche, sans critique, sans jugement, la Vie reprend ses droits, le couple s’enracine peu à peu dans un engagement à nourrir ensemble un lien d’Amour, même au cœur des zones d’ombre, la relation devient alors un terrain fertile où vont fleurir soutien, partage, projets… ainsi que des trésors de plaisir !
L’outil de base de la Thérapie est une forme spécifique de dialogue intentionnel et relationnel qui crée de la sécurité et permet au couple de retrouver une connexion profonde et de qualité.
Je propose un face-à-face et une proximité dans lesquels l’un parle et l’autre écoute.
Celui qui s’exprime, l’émetteur, dévoile son monde intérieur, éventuellement jusqu’à la mémoire de l’enfant, et la façon dont il ressent la situation. Il utilise le langage de la vulnérabilité – ce langage qui parle de soi et non celui qui critique l’autre, le blâme ou le définit, ce qui est source de conflit.
Celui qui écoute, le récepteur, reçoit ce dévoilement dans le silence et le respect, dans une écoute radicale, où il donne 100% de sa présence. Ce qui est un vrai apprentissage! Son rôle est de refléter le plus fidèlement possible la parole de l’émetteur (il «fait le miroir»), à se mettre à sa place, et ainsi à être à deux dans « l’espace-entre» de la relation, un espace où personne n’a ni raison ni tort, simplement de «bonnes» raisons d’agir comme il agit.
Ce dialogue permet de passer du jugement à la curiosité.
La simplicité et la rigueur des protocoles de communication agissent comme un garde-fou et assurent une véritable sécurité émotionnelle dans le face-à-face. Peu à peu, la réactivité, la confusion, le ressentiment, se muent en un discernement, en un accueil de ce qui fait mal, en une conscience des besoins respectifs et des remèdes que l’on peut y apporter.
Cela va permettre un travail solidaire que les partenaires font ensemble, au fil duquel ils deviennent eux-mêmes les bâtisseurs et les guérisseurs de la relation.
LE PARADIGME RELATIONNEL
Le paradigme relationnel auquel je me réfère se distingue du paradigme individuel et du paradigme collectif.
Depuis Freud, les thérapies ont mis l’accent sur le paradigme individuel et l’intrapsychique. Dans cette vision, le but visé est prioritairement l’autonomie de la personne et la nécessité d’être distinct (Qui suis-je face à autrui?). En situation de conflit, les partenaires sont invités à travailler sur eux-mêmes, dans l’espoir d’accéder à un équilibre harmonieux dans la relation. L’individu est au centre.
Le paradigme collectif se situe à l’opposé. Le groupe y est la réalité centrale, le contenant et le recours ultime. La visée première est l’appartenance à la communauté, l’impératif celui d’être conforme. En situation de conflit, la solution est régulée par les normes régissant le groupe et la parole se fait discours normatif.
Le paradigme relationnel est souvent le grand oublié. Ici, ce ne sont plus ni l’individu ni le collectif qui occupent le centre, mais la relation, l’inter de l’intersubjectivité. C’est «l’espace entre» cher au philosophe Martin Buber, qui constitue le noyau central. Ce ne sont plus l’individu ou le groupe qui sont les contenants, mais la relation elle-même en tant que lieu d’une intersubjectivité créatrice. Tout y est en mouvement, dans une oscillation entre des pôles jamais réduits l’un à l’autre ni simplement juxtaposés. Le monologue réactif ou le discours normatif font place au dialogue intentionnel.
Selon le paradigme relationnel, ce n’est plus d’avoir raison ou tort qui est recherché, mais d’être en relation. Dans cette perspective, il est coutume de dire que l’on est né de la relation, que l’on a été blessé dans la relation et que l’on se guérit dans la relation.
L’approche que je pratique est donc aussi fondée sur ce paradigme relationnel.
L’entre deux, «l’Espace-Entre» de la relation est abordé positivement comme lieu de rencontre, de guérison et de croissance. C’est là que toute pratique, qu’elle soit thérapeutique ou de facilitation, s’enracine et porte ses fruits.
LA THERAPIE EXISTENTIELLE
La thérapie existentielle va consister à confronter vos visions du monde et à comprendre votre quête de sens. Dans le couple, je constate que souvent les objectifs collectifs se heurtent aux objectifs individuels et que sous couvert de l’union le collectif devra dominer l’individuel et le porter au second plan.
Dans ce cadre, le dominant, le contrôlant imposera sa vision à l’autre, par amour et par peur d’affronter la réalité de la nouvelle entité. L’autre se pliera à sa vision, par amour, jusqu’à disparaître et ne plus rien donner.Le minimum sera la règle et assez rapidement cela ne sera plus suffisant.
La relation ainsi construite se retrouvera asséchée de tout son substrat. C’est la méconnaissance de soi et de l’autre qui conduit à bâtir un couple sans base solide.
Qui suis-je? Quels sont mes buts, mes valeurs, mes blessures, mes limites et mes peurs, quel rapport à la mort, à la solitude, au sens de ma vie? C’est de cette exploration commune que renaîtra les bases d’un troisième axe celui du couple, entité distincte et autonome qui se nourrit de chacun mais obéit à des règles propres qu’il convient d’écrire et de faire naître pour que la somme des deux ne soit pas une mais trois, laissant à chacun son territoire en récréant une zone de vie qui s’enrichirait de chacun sans le faire disparaître.